Émancipation


Tendance intersyndicale

10 juin : les infirmières scolaires en grève

COMMUNIQUÉ DE PRESSE SNICS – FSU 11 mai 2021

« Essentielles, pas invincibles, pas invisibles ! »

Face à une spécificité d’exercice en mal de reconnaissance, peu attractive, aux conditions de travail difficiles et fortement dégradées, 1000 infirmier.es de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur ont participé au congrès national extraordinaire du SNICS-FSU ce 11 mai 2021.
Elles-ils dénoncent un gouvernement déconnecté et spécialisé en éléments de langage.

Alors que le Ministre de l’Éducation nationale se targue d’une volonté de revaloriser les métiers et se répand dans les médias sur les avancées du Grenelle de l’éducation,
Alors que le Ministre des Solidarités et de la Santé vante un historique accord dit du « Ségur de la Santé », axé sur une reconnaissance considérable à l’égard de celles et ceux qui ont été en première ligne pour lutter contre l’épidémie,

Alors que le Premier Ministre encense les infirmier.es, témoigne de leur abnégation, de leur sens du devoir, de leur attachement à leur métier et au Service public,
Douche froide pour les infirmier.es de l’Éducation nationale !

La force, la grandeur, l’attractivité du Service public d’éducation et l’engagement sans faille des infirmier.es méritent bien plus que des effets d’annonce.
A moyens constants, leurs conditions de travail qui ne cessent de se dégrader (manque de moyens, surcharge et surcroit de tâches, souffrance au travail, perte de sens, formation insuffisante, management inadapté) ont des conséquences délétères sur l’état de santé des infirmier.es et leur motivation… mais aussi sur la santé et la réussite scolaire des élèves et des étudiant.es laissés sans accueil et sans écoute au moment où ils en ont impérativement besoin !…

Oublié.es du Ségur de la Santé et négligé.es du Grenelle de l’Éducation, elles-ils sont scandalisé.es et exigent des revalorisations dignes de leurs responsabilités et compétences, pas l’aumône.
Pour rasséréner notre profession déjà trop éprouvée, le SNICS-FSU et les infirmier.es exigent un plan d’urgence :

Un recrutement massif d’infirmier.es de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur
Une revalorisation pérenne des salaires au niveau de la catégorie A type
Une formation de spécialité ambitieuse à la hauteur des enjeux de L’École

Les infirmier.es de l’Éducation nationale ne peuvent plus se taire et seront dans l’action à Paris le 10 juin prochain pour faire entendre et aboutir leurs revendications.


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