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Pour des retraites justes : une solution féministe !

Nous reproduisons ci-dessous le tract d’appel à la manifestation du 19 janvier de la coordination féministe de Charente-Maritime.

La situation des femmes retraitées

  • Les faits
  • La retraite moyenne des femmes est inférieure de 40 % à celle des hommes.
  • Les femmes liquident leurs droits à la retraite plus tard. que les hommes : en moyenne 7 mois plus tard à 62,5 ans.
  • La moitié des femmes (un tiers des hommes) touchent le montant de pension minimum.
  • La pension moyenne des femmes est inférieure de 17 % quand elles n’ont pas d’enfant mais de 43 % qand elles en ont au moins trois.
  • Les femmes épargnent moins pour leur retraite et moins régulièrement que les hommes (UMR, Les femmes et la retraite, 07/04/2022).
  • Aujourd’hui 3 % des retraités ont pu faire valoir des critères de pénibilité dans l’emploi dont 75 % sont des hommes (Alter éco 12/01/2023).

La situation des femmes dans l’emploi

  • Les faits
  • Les femmes occupent 83 % des emplois à temps partiel (30 % des femmes sont à temps partiel).
  • Les femmes représentent 70 % des travailleurs pauvres.
  • Elles représentent 60 % des inactifs, seniors de 55 à 64 ans (DARES 2021).
  • Tout temps de travail confondu, les hommes gagnent 19 % de plus que les femmes.
  • Les causes
  • Une femme sur deux réduit ou arrête son activité professionnelle à l’arrivée d’un enfant contre un homme sur neuf (Alter éco 12/01/2023).
  • Les femmes réalisent 72 % des tâches ménagères dans les couples hétérosexuels, ce qui représente en moyenne 3 heures 26 par jour (Rapport OXFAM, 2020).
  • Elles occupent 62 % des emplois non qualifiés (INSEE).

Financer les retraites par la réduction des inégalités ?

Oui c’est possible !

Face aux fausses solutions de la réforme du gouvernement. Non !

Non les femmes ne verront pas leur sort amélioré : elles devront cotiser plus longtemps, elles ne bénéficieront pas de la retraite minimum à 1200 euros du fait des carrières hachées, la pénibilité des métiers du soin et de l’éducation n’est pas prise en compte, elles seront nombreuses au chômage ou inactives avant d’accéder à la retraite…

Le coût des inégalités salariales entre les femmes et les hommes c’est un manque à gagner en termes de salaires nets (22 milliards d’euros) pour la consommation et de recettes fiscales pour l’État (24 milliards de cotisations sociales) (Fondation Concorde, octobre 2017).

Le déficit de taux d’activité des femmes par rapport à celui des hommes entre 25 et 49 ans, “coûte” également à la collectivité. Rattraper cet écart c’est faire entrer entre deux et trois millions de femmes sur le marché du travail, rééquilibrant le rapport entre les actifs et les inactifs, et autant de cotisations.

Les solutions du progrès féministe

  • Réaliser l’égalité salariale.
  • Développer les services publics de garde, mais aussi de transport, pour faciliter l’accès à l’emploi et le maintien dans l’emploi de tou·tes.
  • Construire une politique de formation égalitaire et diversifiée.
  • Lutter contre l’emploi à temps partiel imposé.
  • Reconnaître la pénibilité des emplois féminins.
  • Régulariser les travailleuses et travailleurs sans-papier.
  • Valoriser le travail bénévole producteur de services essentiels en grande partie réalisé par des retraité·es.

Nous sommes tou·tes mobilisé·es pour un système de retraite équitable, mobilisons-nous pour l’égalité femmes hommes.

Rendez-vous le 8 mars pour la grève féministe

La coordination féministe 17 (Nous toutes 17, Osez le féminisme ! 17, FSU 17, SUD éducation 17, CGT 17)