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Les “suggestions” des patrons à Macron concernant l’école

En septembre 2023, l’Institut Montaigne, think-tank proche de Macron, a publié : École : où concentrer nos efforts. Les partenaires de cet Institut sont les 200 plus grandes industries, entreprises et banques françaises. Parmi elles, AXA, Bolloré, Amazon, Dassault, Crédit Agricole, Sanofi, Groupama, Suez, l’Oréal, Renault, Total Énergies etc. Il est de plus appuyé par les gouvernements européens.

Dans sa publication, l’Institut montre son accord avec les réformes du gouvernement et le conseille pour les poursuivre selon ses vœux. Et s’il émet des doutes, c’est seulement sur la stratégie à adopter. Ainsi hésite-t-il entre une “approche utilitariste”, une “approche humaniste”, et une approche qui “ciblerait des aptitudes particulières de chacun” (page 57-58). Quelles que soient ces stratégies, le but est le même, en finir avec l’émancipation de tous et toutes les élèves sur la base de savoirs augmentés.

Un soutien sans équivoque aux réformes de Macron

Pour cela, assener des “vérités” pour justifier de l’urgence de réformer

Autre tabou à lever, le fait de ne pas contrôler les personnels et ce à tous les étages. Même en haut de la hiérarchie. Page 7, il est dit “Les acteurs [inspecteurs et inspectrices académiques, directeurs et directrices académiques des services de l’Éducation nationale – IA-DASEN, inspecteurs et inspectrices de l’Éducation nationale – IEN, recteurs et rectrices] demeurent les impensés de la réorganisation de notre école”. En vue, bien sûr, la transformation des fonctions administratives en hiérarchiques pour une gestion plus managériale et plus contraignante. Pour mieux bétonner les réformes en s’aidant de “l’évaluation […] clé de voûte de la refonte du système” (titre p. 7).

Première vérité : l’école primaire ne permet pas à tous et toutes les élèves d’apprendre à lire. Pourtant, cherchez l’erreur, d’après l’Institut, la solution se trouve dans la réforme du collège. Le problème du primaire devient donc celui du collège, ce qui coïncide avec le rapprochement actuel des deux niveaux, au travers de l’école du socle.

Page 6, l’Institut déroule une “vérité” chiffrée, la sienne, qui amènent à sa conclusion comme une évidence, la sienne. À savoir, “67% des Français considèrent que l’école fonctionne mal, près de six Français sur dix considèrent que l’égalité des chances n’est pas garantie par l’école […], 36% des Français font davantage confiance à l’école privée pour la qualité de l’enseignement” et il y a, de plus, “[…] des demandes fortes des enseignants [de réformes ndlr] qui peuvent s’apparenter à un appel au secours”. Donc il faut faire des réformes néolibérales et aucune autre.

L’Institut conseille aussi de développer l’aide psychologique (p. 9). Une petite musique dont le néolibéralisme s’empare pour endiguer toute contestation (ou mal être) et la détourner du syndicalisme.

Casser quelques tabous avec l’aide du patronat

Par exemple celui de ne pas pouvoir (publiquement) juger un enseignant ou une enseignante. L’institut ne s’en prive pas qui assène que “la qualité des enseignants recrutés interroge” (p. 6). En cause, le fait qu’“aucun objectif clair [n’] est assigné et que les outils pédagogiques mis à […] disposition sont insuffisants.” (p. 7). Ce qui importe au patronat, c’est “la qualité des enseignants recrutés”. Gageons que leur docilité fait leur qualité.

Le deuxième tabou à lever, c’est le fonctionnement centralisé. Et l’institut d’assener pour preuve que “le centralisme [est] indifférent à ce qui se passe au sein des établissements et […] des salles de classe”. Il oublie que la liberté pédagogique individuelle est intrinsèque au métier d’enseigner et que l’Éducation nationale centralisée, avec son statut de fonctionnaire le même pour tous et toutes et ses programmes les mêmes pour tous et toutes, a été capable d’amener de plus en plus d’élèves au BAC et aux marches de l’université. Mais c’est justement cette dynamique que le patronat veut inverser.

Tous les tabous que le patronat veut lever, concernent la spécificité du métier d’enseigner qui est nié. Le but, imposer à l’école un tournant entrepreneurial, même si l’expérience suédoise que Macron veut reproduire, est un échec avéré. D’ailleurs (p. 7) l’Institut le dit, il est conscient de la difficulté de la tâche : “Performance, plus-value scolaire, évaluation [sont] des mots tabous”. Mais pas de raison de désespérer car “les enseignants savent parfaitement qu’il y a parmi eux des compétents et des moins compétents, des dévoués et des moins dévoués”. La compétition, notion entrepreneuriale s’il en est, fera le job. Il suffit de l’aider.

Dépasser “des dogmes” qui ont le gros défaut d’être un rempart pour l’émancipation (p. 8)

Premier dogme, le “caractère nuisible des savoirs précoces [car] ils constituent le déterminant préalable à un système plus équitable”. Derrière cette affirmation, se joue la rentabilisation de la maternelle en lui appliquant les pédagogies de l’élémentaire. Depuis que la psychologie développementale de l’enfant a été remplacée par les sciences cognitives, le respect des stades du développement de l’enfant n’est plus de mise. Et que cela soit néfaste pour l’enfant au plan affectif, cognitif ou comportemental importe peu.

Autre dogme, celui de l’égalitarisme. Il doit être dépassé, selon l’Institut, à cause de son “caractère nuisible”. Or l’égalitarisme qualifié de nuisible ici, c’est celui qui vise l’élévation de niveau pour tous et toutes les élèves. Pure perte de temps et d’argent pour le patronat. Et surprise, après avoir caractérisé cet égalitarisme de nuisible, l’Institut Montaigne brouille les pistes. Il dit défendre un “égalitarisme sur lequel nous fondons le principe méritocratique” (p. 8). Il définit ainsi son égalitarisme à lui par son contraire, car méritocratie s’oppose à égalitarisme. Mensonge et contradiction font partie du néolibéralisme.

L’autre dogme à dépasser, c’est le fait que les familles n’ont pas de pouvoir d’influence sur l’école. Pour les amis de Macron, c’est une hérésie. En tant qu’usagères elles ont le droit d’avoir des exigences envers l’école et de la contrôler. L’Institut Montaigne va même plus loin en estimant que ce sont les familles qui “assignent à l’école ses missions principales”. Elles exercent aussi un pouvoir quand elle “identifient les établissements dans lesquels elles ne souhaitent pas ou plus envoyer leurs enfants” (p. 7). Cette permissivité a déjà de lourdes conséquences parfois dramatiques car, la sanctuarisation de l’école et la solidarité parents-enseignants sont tous deux gravement attaquées, ce qui permet à Macron de poursuivre ses réformes.

Franchir les obstacles pour réformer à tout prix…

Pages 9 et 10, c’est avec un raisonnement labyrinthique que le l’Institut patronal arrive à la conclusion que les réformes Macron sont bonnes. Ainsi il commence par critiquer : “[…] frénésie [de] mobilisation colossale de moyens publics […], [des réformes qui sont] palliatives [et] ne répondent pas aux besoins des familles” (sic). Et puis, virage à 180°, ce n’est pas que les réformes ne sont pas bonnes, mais elles sont “insuffisamment pilotées, […] pas évaluées, […] pas conçues collégialement”. Puis la suite prend au dépourvu, étonne sans étonner. Car si les bonnes réformes n’ont pas pu aboutir, c’est qu’elles ont été “stérilisées par les compromis, la peur d’une action syndicale d’ampleur ou l’influence des rentiers du système” (p. 9). Voilà, l’ennemi des réformes a un nom, le syndicalisme.

À l’horizon, un résultat positif, encore incertain, et encore au conditionnel

La conclusion s’avère tortueuse autant que le cheminement. Ainsi les réformes sont quand même bonnes car les résultats “PIRLS 2021 […] apparaissent comme une lueur d’espoir” (p. 9). Et à terme, les bons effets des réformes “devraient se refléter dans les tests PISA des prochaines années”. Cela reste au conditionnel, et nous voulons rajouter que le doute est justifié sachant que là où des réformes similaires ont été menées, des résultats catastrophiques, entraînent leur remise en cause. Réformer vite avant les prochains résultats PIRLS et PISA en 2026 prend alors tout son sens.

À la fin de l’introduction, l’Institut marque son accord avec la “refondation” en cours et il liste “les efforts prioritaires auxquels nous [patronat avec gouvernement ndlr] devrions […] nous atteler” :

• “Donner plus d’importance au primaire”, en instaurant l’école du socle et en primarisant le collège.

“Multiplier les évaluations [dont les résultats doivent être] accessibles par tous” dans le but, précisons-nous, de contrôler et trier élèves, profs et établissements et faire pression sur eux.

• En finir avec le collège unique qui “amplifie les inégalités […] empêche la diversification des parcours” pour faire de la place à un collège réformé, destiné non pas à instruire mais à orienter.

• “Reconsidérer les conditions d’accès au métier [d’enseigner]”. Ce qui signifie pour nous, mettre sur pied le formatage pour plus de soumission à l’économie, et (reconsidérer) “l’évolution des carrières et de la formation”, avec mobilité imposée à la clé (p. 49).

• Soumettre l’école aux trois injonctions du patronat : maîtrise des fondamentaux, du numérique et d’une langue étrangère. Et clap de fin pour l’émancipation par le savoir, et l’accès à l’université pour la majorité des élèves.

Les éléments les plus contestables

Changer les éléments de comparaison quand ils ne conviennent pas

Il y a encore deux ou trois ans, la France comparait son service public d’éducation à celui des pays riches de l’OCDE, et se trouvait alors en queue de classement. À présent, c’est avec tous les pays de l’OCDE riches et pauvres. Les exigences ont donc baissé, et la France se retrouve maintenant au-dessus de la nouvelle moyenne (p. 16 à 21). Ainsi la France n’est plus dans le groupe des pires pays. Elle se retrouve derrière les trois pays (Finlande, Corée et Canada) qui ont déjà effectuées les réformes en cours en France. Mais comme ils sont mieux classés, cela justifie la poursuite des réformes néolibérales. Et l’Institut patronal de répéter l’antienne bien connue : le gouvernement doit “réfléchir […] aux réformes nécessaires […] qui s’imposent pour contrer […] le déclassement progressif de l’école française” (p. 64).

Une nouveauté dans le paysage : le fait que l’échec du primaire impacte toute l’économie

Pour l’Institut, l’illettrisme et l’innuméracie ont un coût en termes de dépenses sociales (chômage, prestations sociales, frais de justice, dépenses santé), en terme de manque à gagner pour l’État (perte d’impôts sur le revenu, de TVA, de CGS-CGRDS, etc.) (p. 23 à 26). Et en terme de PIB et de taux de croissance. Les pauvres seraient donc coupables de trop dépenser et de priver l’État de ses ressources. Idéologie nauséabonde s’il en est.

Mise au point d’un nouvel indicateur qui ouvre un nouvel horizon au patronat…

À ce niveau, la sémantique entrepreneuriale et le degré de sophistication du nouvel indicateur, “le rendement de l’école en fonction de l’âge pour lequel on investit”, interpellent.

L’Institut patronal s’appuie sur J. Heckmann, prix Nobel d’économie en 2000. Il a démontré que plus les enfants pour lesquels on investit sont jeunes, plus c’est rentable pour l’économie (p. 27 à 29). Mais ce que le rapport omet de dire, c’est que ses travaux portaient seulement sur les enfants et familles pauvres et les Afro-américains. L’Institut n’en a cure (p. 28). De plus, rien ne spécifie que l’investissement concerne l’école. On peut en déduire qu’il pourrait concerner les start-ups numériques petite enfance qui fleurissent sur les réseaux sociaux. Cela, dans la droite ligne du plan France-2030 start-up-nation annoncé en novembre 2022 par Macron.

…en expliquant qu’il est inutile de créer des postes pour l’école

En effet, l’Institut explique que même s’il manque des postes, attendre est la solution car, dit-il (p30), “la Cour des comptes, pointe le fait que « la baisse démographique devrait en principe conduire à une baisse corrélative des effectifs d’enseignants, de l’ordre de 15000 emplois entre 2022 et 2027 »”. Dont acte.

Quant à l’évaluation, la contrôler à tous les niveaux !

Pour l’Institut Montaigne, “l’évaluation des politiques publiques éducatives, [est le] ressort essentiel de la légitimité des décisions politiques [et] la clé de voûte de la refonte de notre école” (p. 31). Mais il questionne sa crédibilité car elle est conçue par la Direction de l’évaluation, la prospection, et de la performance, dont les “initiatives et réalisations sont fortement marquées, […] par ses rapports avec le pouvoir politique [et] la question de l’autonomie scientifique et de l’indépendance politique de cette instance […] se pose” (p. 34). Il se permet aussi de questionner la légitimité du Conseil (national) d’Évaluation de l’École (CEE) qui n’est pas non plus, dit-il, indépendant de l’État. Il reste vague quant à la DEPP, mais concernant le CEE, il conseille carrément sa privatisation. Une fois sous la coupe du privé, plus facile pour le patronat d’avoir la main sur l’évaluation de l’école, car d’elle dépend l’autonomie des établissements (p. 34), c’est à dire la décentralisation de l’éducation nationale qu’il appelle de ses vœux.

La nouvelle inspection pour entraver l’avancement automatique, imposer les pédagogies, sanctionner !

Pour l’Institut patronal, le rendez-vous de carrière, “constitue une avancée” (p. 37). Précisons que le rythme des inspections est divisé par deux, alors que le rapport affirme le contraire. Ce qui ralentit le rythme de l’avancement de carrière. De plus un quota d’accélération de carrière plafonné à 30 % est appliqué, ce qui, en passant, aggrave la compétition.

Mais l’Institut veut plus que ralentir l’avancement. Il veut plus de missions pour l’inspection, imposer des pédagogies entre autres. Il suggère qu’elle soit un “véritable tuteur des enseignants par le partage des meilleures pratiques pédagogiques et un accompagnement personnalisé” (p. 38,39). Et qu’elle soit en charge de “l’évaluation collective d’un établissement à des fins de performance”. Autre mission, celle d’imposer une mobilité et une formation (p. 41). Cela, dit le rapport, “permettrait d’affecter les enseignants là ou ils sont les plus efficaces ou […] de produire un effort spécifique à l’égard des enseignants qui n’ont pas un effet maître satisfaisant, pour favoriser une adaptation de leurs pratiques”.

L’école du socle prend du retard ; patience et relance avec le numérique

Pour l’Institut Montaigne l’école du socle prend du retard. C’est à cause des craintes du corps enseignant qui critiquent l’absence de bilan des réformes. Mais “les réserves ne doivent pas nous murer dans l’immobilisme” (p. 45). Il faut passer à l’acte 2 de la réforme du collège en renforçant le lien avec l’entreprise dans le quatrième cycle. D’autre part, toujours pour plus de marchandisation/ externalisation, il tente de pousser le bouchon côté numérique et intelligence artificielle. En faire des disciplines, mais aussi “revivifier […] les matières les moins plébiscitées” de technologie, d’art (numérique) et de musique (numérique aussi).

Le statut enseignant dans le collimateur

Afin de mieux le liquider, la tactique est de ne pas en parler, ne jamais se référer ni au statut, ni à la grille indiciaire, ni au point d’indice.

Améliorer l’attractivité du métier tout en poursuivant les réformes !

Concernant le salaire, l’Institut se contredit. D’abord l’attractivité ne serait pas liée au salaire et ensuite si. Il dit, p. 47, que “l’Allemagne et le Portugal […] offrent des rémunérations bien supérieures [et] connaissent également des difficultés de recrutement”. Et p. 48, il préconise d’augmenter les traitements. Cela permet au gouvernement d’être libre de faire ce qu’il veut, c’est à dire du chantage aux enseignants et enseignantes dont les salaires n’évoluent pas depuis plusieurs décennies. En-deçà sont mises en exergue les deux solutions préconisées par l’Institut : améliorer la gestion managériale concernant “modalités de recrutement [et] obligations de mobilité non adaptées” (p. 47), et s’attaquer aux problèmes conjoncturels, système éducatif non performant, climat scolaire anxiogène et niveau des rémunérations insuffisant (sic) (p. 48, 49). Et les préconisations concrètes patronales qui suivent peuvent se résumer ainsi : Haro sur le statut.

Faire sauter tous les emblèmes du statut, pour attirer dans le métier

D’abord le concours. Il est exclu des options patronales car il empêche la mobilité (voire le licenciement) que le patronat veut imposer. “Le développement de la contractualisation pourrait être l’outil adéquat pour y parvenir”. Il conteste d’autre part le niveau trop élevé du recrutement et qu’il soit le même pour tous et toutes.

L’augmentation du temps de travail sans contrepartie pendant les vacances avec “la formation continue [qui] n’est pas obligatoire pour les enseignants du second degré”, “[…] cinq journées par année scolaire, […] sur la durée des vacances scolaires […] il semble nécessaire de l’imposer” (p. 51, 52).

Toujours plus de missions au travers de “la réforme du pacte enseignant [qui] entend prendre en compte la question des contreparties et des obligations renforcées” (p. 54). Un pacte qui, pour le patronat, s’adresserait plus au secondaire. Pour le primaire le patronat estime qu’un “alignement à minima de la rémunération des professeurs des écoles sur la moyenne des pays de l’OCDE permettrait de renforcer l’attractivité du métier” (p. 54). Les dernières mesures Attal/Macron vont à l’encontre de ces préconisations puisque seule la réforme du PACTE est appliquée, et elle ne constitue pas une revalorisation.

L’avancement automatique qui disparaîtrait au profit, soit d’une “évolution de la carrière […] liée davantage […] à des éléments objectifs [tels que] l’excellence pédagogique, (et/ou) l’engagement au sein des établissements” (p. 57), soit d’une nouvelle manière d’attribuer des points ou via le recrutement local.

L’intégration du numérique et de l’intelligence artificielle… et les langues étrangères !

Difficile de rajouter des heures d’enseignement pour le numérique. Donc ce sont les “matières les moins soutenues [sic] (comme la technologie, les arts, la musique)” qui sont “revivifiées” “par l’intermédiaire du numérique” (p. 58). Le Conseil des Programmes n’a pas son mot à dire semble-t-il. Ce qui compte, c’est créer une nouvelle source de profit avec le numérique et l’IA. Le patronat incite les professeur·es à s’adapter au fait que “les jeunes de 7 à 19 ans passent plus d’heures devant les écrans qu’à l’école […] 1000 heures contre 864h” (p.58). Quand médecins et psychologues alertent sur le temps d’écran qui perturbe gravement le développement de l’enfant.

Quant aux langues étrangères, l’anglais est “un atout, un facteur d’employabilité” (p. 60). Il faut donc relever le bas niveau en anglais des élèves français. Il incrimine la formation de l’enseignant ou de l’enseignante et le manque d’embauche de locuteur natif. Gageons que la solution préconisée par le patronat s’appuiera sur le PACTE, les primes et la compétition.

Marie Contaux